À Charles Spon, le 30 janvier 1652, note 14.
Note [14]

Guy Patin avait en janvier 1652 cinq fils vivants : Robert avait 22 ans, Charles 17 ans, Pierre 16 ans, et François 13 ans ; Godefroy, 3 ans, n’était pas ici compté par son père, car sans doute encore trop petit homme.

La chasse était un privilège du noble et interdite au roturier. Les ordonnances édictées en 1601 et 1607 avaient confirmé ce principe. Toutefois, par tolérance, pouvaient chasser sur leurs terres les « bourgeois et autres personnes vivant noblement de leurs rentes comme juges, avocats, médecins […], quoique roturiers », praticiens et officiers citadins qui possédaient un bien à la campagne (maison des champs). Il s’agissait d’une interprétation de l’ordonnance de 1601 qui ouvrait à une telle tolérance en ne défendant explicitement la chasse qu’aux « marchands, artisans laboureurs, paysans et autres telles sortes de gens roturiers » (L. Trenard,, Dictionnaire du Grand Siècle). Transcrit dans La maison de Guy Patin, place du Chevalier du Guet, l’inventaire après décès de Robert Patin (établi en 1670) collige les vestiges de quelques instruments de chasse.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 30 janvier 1652, note 14.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0280&cln=14

(Consulté le 20/04/2024)

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