À Charles Spon, le 7 juillet 1654, note 14.
Note [14]

Cani miuro sive Curto fustis, hoc est Caroli Guillemei, doctoris Paris. ordin. Regis Med., Responsio pro seipso ad alteram alogiam impudentissimi et importunissimi Curti, Mompel canis cellarii.

[Bastonnade pour le chien dont on a coupé la queue, {a} autrement dit Courtaud, qui est la Réponse de Charles Guillemeau, {b} docteur de Paris, médecin ordinaire du roi, pour sa propre défense contre la seconde alogie {c} du très impudent et très importun Courtaud, chien cellérier {d} de Montpellier]. {e}


  1. Meiouros en grec ; « on dit qu’on a étrillé quelqu’un en chien courtaud, qu’on l’a frotté en chien courtaud, pour dire, qu’il a été battu outrageusement » (Furetière).

  2. V. note [5], lettre 3.

  3. Absurdité, impertinence, alogia est ici mis en contraste avec apologia.

  4. Jeu de mots sur chancellarius et canis cellarius, « chancelier » et « chien cellérier » (le cellérier désigne le religieux qui a soin des provisions dans les couvents).

  5. Paris, sans nom, [juin] 1654, petit in‑fo de 38 pages.

    Les deux Vies latines de Jean Héroard contiennent un long extrait, traduit et commenté, de cet ouvrage (v. leurs notes [20][44]).


V. note [3], lettre 346, pour la réponse de Jean Merlet à Eusèbe Renaudot sur l’antimoine (mars 1654).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 7 juillet 1654, note 14.

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(Consulté le 19/04/2024)

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