À Claude II Belin, le 7 septembre 1654, note 14.
Note [14]

« et sur un mot de vous, ou bien je m’y tiens, ou bien je cède. »

Ce paragraphe plaide en faveur d’une certaine clairvoyance médicale de Guy Patin : certes il s’adressait à Claude ii Belin, qui adhérait à l’antimoine et aux aspirations chimiques de l’École de Montpellier, mais il faisait preuve de discernement en matière de prescription médicamenteuse. Il reste vrai que tout médicament efficace est un poison en puissance, et souvent mortel : le mot φαρμακον (pharmakon) a en grec ce double sens de médicament et de poison.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 7 septembre 1654, note 14.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0368&cln=14

(Consulté le 29/03/2024)

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