À Gilles Ménage, le 20 juillet 1651, note 14.
Note [14]

On appelait échaudé un « gâteau fait en forme de triangle ou de cœur avec de la pâte échaudée, de l’eau, du sel, et quelquefois avec du beurre et des œufs » (Furetière).

L’examen du baccalauréat (v. note [2], lettre 39) occupait toute la Semaine sainte, la dernière du carême. La collation des examinateurs respectait la règle de l’abstinence alimentaire catholique. « On appelle fruits de carême, les fruits secs et réservés pour le carême, comme raisins, figues, pruneaux, brignoles, etc. » (ibid. v. note [10] du Naudæana 3). L’abstinence du vin n’était de mise que le vendredi saint, jour où les examinateurs ne siégeaient que brièvement, se contentant de donner à chaque candidat un aphorisme d’Hippocrate à commenter le lendemain.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Gilles Ménage, le 20 juillet 1651, note 14.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1019&cln=14

(Consulté le 25/04/2024)

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