Autres écrits : Commentaires de la Faculté rédigés par le doyen Guy Patin (1650-1652) : 2B. Novembre 1651-novembre 1652, Décrets et assemblées de la Faculté de médecine, note 14.
Note [14]

« Dieu seul sait ce qu’il en adviendra » : fataliste sentence de Cicéron (v. note [9], lettre 66) qui clôt le récit héroïque et vengeur de Guy Patin. Par emphase, il s’y est exprimé à la troisième personne sous son titre de doyen. Pour traduire sa colère, j’ai respecté de mon mieux sa succession brouillonne de verbes conjugués à l’imparfait, aux passés simple et composé, au conditionnel, au présent et au futur.

René Chartier a donné sa version de toute cette violente série d’affrontements dans le Procès l’opposant à Guy Patin en juillet 1653 : v. sa note [13], qui termine son récit ; il y relate notamment la manière dont, le 11 janvier, jour de la soutenance de Daniel Arbinet, Patin, « plein de fougue et de colère », a rivé son clou à l’huissier Nicolas Doucin, lui disant, en le congédiant, « qu’il ferait disputer ladite thèse, “ nonobstant et en dépit dudit arrêt, duquel il se moquait et s’en torchait le cul. ” »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Commentaires de la Faculté rédigés par le doyen Guy Patin (1650-1652) : 2B. Novembre 1651-novembre 1652, Décrets et assemblées de la Faculté de médecine, note 14.

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(Consulté le 20/04/2024)

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