De François Teveneau, le 25 février 1657, note 14.
Note [14]

Mucilage (Thomas Corneille) :

« médicament liquide qu’on appelle ainsi à cause qu’il est semblable aux mucosités du nez. Il se tire d’ordinaire dans une décoction convenable ou dans des eaux distillées, et il se fait avec des racines comme celles de mauve, d’althæa, de symphitum, ou avec l’écorce moyenne de l’orme. On le fait aussi avec de certaines gommes, semences, fruits ou larmes, qu’on fait tremper dans le double ou le triple de quelque liqueur sur des cendres chaudes. […] Celui qui se fait de semences et de racines est bon particulièrement pour amollir, pour humecter et pour apaiser la douleur ; et celui qu’on tire de plusieurs gommes est propre pour digérer et pour attirer ».

Le lin était une plante médicinale aux multiples propriétés (ibid.) :

« Cuite en miel, huile et un peu d’eau, elle mollifie et résout toutes inflammations {a} du dedans et du dehors. Crue, elle ôte les taches et les rousseurs du visage, et enduite avec nitre et cendre de figuier, elle dissipe les duretés qui viennent derrière les oreilles. {b} Sa décoction est fort utile pour lâcher le ventre. L’huile qui se fait de cette graine, est bonne aux spasmes, à mollifier les duretés des nerfs, et à rendre souples les jointures des os. C’est aussi un remède exquis dans toutes les maladies du fondement, hémorroïdes, fentes, apostumes, ou autres douleurs de cette partie. Lavée en eau de nénuphar, ou eau rose, {c} elle est fort propre aux brûlures. »


  1. V. note [6], lettre latine 412.

  2. Parotides (parotidite, v. note [5], lettre 195).

  3. V. note [29], lettre 242.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – De François Teveneau, le 25 février 1657, note 14.

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(Consulté le 29/03/2024)

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