Annexe : Déboires de Carolus, note 147.
Note [147]

Contrescel (Furetière) :

« espèce de sceau qu’on applique à gauche des lettres scellées sur un titre qui attache les pièces qui ont servi de fondement pour les faire passer au sceau, afin d’empêcher qu’on ne les détache. Les commissions qu’on obtient pour l’exécution des arrêts y sont attachées sous le contrescel. […] On commença d’ajouter le contrescel, qu’on appelait d’abord le sceau du secret, du temps de Louis le Jeune, {a} auquel les armoiries commencèrent d’être en vogue. D’abord ce n’était qu’une simple figure d’une aigle, d’un lion, d’une fleur ou de quelque tête humaine, appliquée sur le derrière du sceau, ce qui lui a donné le nom de contrescel. Depuis on y a mis des écussons. »


  1. Louis vii, roi de France de 1137 à 1180.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Annexe : Déboires de Carolus, note 147.

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(Consulté le 28/03/2024)

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