À Charles Spon, le 24 mai 1650, note 15.
Note [15]

Dès le 24 janvier 1650, la Cour des comptes avait remontré à la reine, Anne d’Autriche, pour obtenir la libération du président Perrault (v. note [3], lettre 215), mais sans aucun résultat. « Le 11 mai suivant, la Chambre fut encore priée par le prisonnier de réitérer ses remontrances ; mais elle ne voulut par délibérer sur cette requête. Le 15 décembre, nouvelle supplication : la Chambre charge le premier président de mener une députation à la reine, mais celle-ci se fit dire malade et le procureur général ne put obtenir une audience avant le 26 janvier 1651. Cette fois, la reine accueillit favorablement les remontrances ; néanmoins, elle différa encore sa réponse et M. Perrault ne sortit de Vincennes que le 12 février. Le 23, il vint reprendre sa place à la Chambre et remercia ses collègues de leur sollicitude. Durant sa détention, il n’avait cessé d’être compris dans tous les rôles de gages, épices ou vacations » (Boislisle, pages 437‑440).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 24 mai 1650, note 15.

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(Consulté le 29/03/2024)

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