À Charles Spon, le 19 juin 1657, note 15.
Note [15]

Les deux livres souhaités par Guy Patin étaient :

  • Hieronymi Ochi Risetti Medici Brixiensis de Febribus libri iii… His tria accessere paradoxa : quod a pituita, ut frigida, effici febris nulla ratione possit ; quod ephemera febris non sit spirituum, sed quædam… solidorum inflammatio ; quod febris hectica sit putrida… ac demum, liber de humoribus.

    [Trois livres de Hieronymus Ochus Risettus, {a} médecin de Brescia, sur les fièvres… Avec trois paradoxes : qu’aucune fièvre ne puisse être produite par la pituite parce qu’elle est froide ; que la fièvre éphémère ne soit pas quelque inflammation {b} des esprits, mais bien des parties solides ; que la fièvre hectique {c} soit putride… et enfin, un livre sur les humeurs] ; {d}

  • Ioannis Francisci De Francisco Medici Turturensis Libellus de Venae Sectione contra Empiricos.

    [Petit livre de Franciscus de Francisco, médecin de Turin, {e} sur la Phlébotomie, contre les empiriques] {f}


    1. Girolamo Occhi Rizetti, mort en 1659.

    2. V. note [6], lettre latine 412.

    3. V. note [8], lettre 98.

    4. Venise, Juntes, 1657, in‑4o de 213 pages.

    5. Seul ouvrage connu de Ioannes Franciscus de Francisco, médecin turinois (Turinensis, curieusement modifié en Turturensis dans le titre), homonyme italien de François des François, docteur régent de la Faculté de médecine de Paris (v. note [43], lettre 223).

    6. Naples, Camillus Cavallus, 1655, in‑12 de 149 pages, réédité sous le titre de :

      Joannis Francisci de Francisco Medici Turinensis experientissimi Libellus aureus de Venæ sectione contra empiricos.

      [Opuscule en or de Ioannes Franciscus de Francisco, médecin très expérimenté de Turin, sur la Saignée, contre les empiriques]. {i}

      1. Francfort et Leipzig, Christianus Hauboldus et Johannes Liebe, 1685, in‑8o de 78 pages ; sous-titré De hodierno practicantium abusu sanguinem mittendi semper in febribus [Sur l’abus de toujours saigner dans les fièvres commis par les praticiens de notre temps].

      Les deux dédicaces non datées de Franciscus contiennent des indices chronologiques :

      1. à Tiberio Carrafa, prince de Bisignano et Scilla (en Calabre), son protecteur, mort en 1647 ;

      2. à son ancien condisciple Antonio Santorello, professeur de médecine à Naples mort en 1653 (v. note [65] du Patiniana I‑2), avec ces mots,

        Vellem sane Neapoli coram hæc alloqui et exorare, sed vereor ne decurtati sint dies, ut vivente me hæc ad te perventura fore sperare possim.

        [Je voudrais vraiment vous dire tout cela directement et vous en persuader, mais je crains que mes jours ne soient comptés, et ne pourvoir espérer que ces propos vous parviendront de mon vivant].

      Les bibliographies mentionnent aussi une première édition napolitaine en 1645, ce qui est compatible avec les dates de décès des deux dédicataires (1647 et 1653), dont la seconde suggère que Franciscus décéda peu de temps après.


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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 19 juin 1657, note 15.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0485&cln=15

(Consulté le 29/03/2024)

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