À André Falconet, le 25 décembre 1663, note 15.
Note [15]

« droit de vie et de mort. »

Dans les nouveaux statuts de la Faculté de médecine de Reims qu’il avait rédigés en 1662 (v. note [8], lettre 647), Guy Patin n’avait pas omis ses maîtres adorés pour fixer le programme que les professeurs devaient y enseigner (art. xxix, traduit du latin par Robert Benoit, v. note [8], lettre 647) :

« Que deux des docteurs en médecine anciens soient choisis par les administrateurs de la Fondation furnérienne {a} pour enseigner avec zèle toute la médecine aux étudiants, et Hippocrate, Galien, Fernel, Houllier, Riolan, et expliquer les autres médecins les plus connus, et qu’ils reçoivent des administrateurs eux-mêmes un salaire pour cet enseignement. Qu’il soit toutefois permis, quand le grand nombre de philiatres {b} l’exigera, de créer un poste de professeur, ou même deux, pour enseigner les autres parties de la médecine que les deux premiers professeurs leur confieront. »


  1. L’Université de Reims (v. note [5], lettre 22).

  2. Étudiants en médecine.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 25 décembre 1663, note 15.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0763&cln=15

(Consulté le 20/04/2024)

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