De Charles Spon, le 21 novembre 1656, note 15.
Note [15]

Monarchia Microcosmi, Hippocratis magni Platonis et Aristotelis insperato fœdere restituta. In tres partes divisa. Quarum prima, Commentarium continet in Hippocratis magni Librum de Corde :
Altera, in varios textus ex libro primo de Victus Ratione, eiusdem Authoris :
Tertia, Divini Platonis mentem, ex eius Timæo depromptam. Quibus, prostrata triplicis spiritus tyrannide, et sanguinis circulatione, animantis cor, supremo, partium corporis, et omnium functionum imperio redintegratur.
Auctore Raymondo Restaurand Sanctospiritensis, necnon Academiæ Monspeliensis Doctore Medico.
Pars prima, seu Commentarius in Hippocratis magni Librum de Corde
.

[La Monarchie du microcosme rétablie par l’alliance inespérée du grand Hippocrate, de Platon et d’Aristote. Divisée en trois parties : la première contient un commentaire du livre du grand Hippocrate sur le cœur ;
la seconde, celui de divers extraits de son premier livre sur le régime alimentaire ;
la troisième, la pensée du divin Platon, tirée de son Timée. {a}
Par où, une fois renversées la tyrannie du triple esprit {b} et la circulation du sang, le cœur de l’être vivant est rétabli dans son suprême empire sur les parties du corps et toutes leurs fonctions. Par Raymond Restaurand, natif de Pont-Saint-Esprit et docteur en médecine de l’Université de Montpellier. {c}
Première partie, ou Commentaire du livre du grand Hippocrate sur le cœur]. {d}


  1. Dialogue de Platon sur la Nature, où il a parlé du cœur et du sang : v. note [3], lettre latine 113.

  2. Le feu, l’eau et l’air (me semble-t-il, d’après la préface).

  3. Raymond Restaurand (Pont-Saint-Esprit en Languedoc, sur la rive droite du Rhône, vers 1625-1682) avait reçu le bonnet de médecin en 1636. Ayant échoué aux concours professoraux qui s’étaient ouverts à Montpellier en 1655 pour les successions de Jacques Duranc et de Lazare Rivière (v. note [4], lettre 397), il exerçait alors dans sa ville natale. Admirateur passionné d’Hippocrate, il s’est évertué à l’accommoder à la sauce moderne du quinquina et de la circulation.

  4. Sans lieu ni nom, 1657, in‑4o contenant les trois parties annoncées dans le titre, qui comptent respectivement 101, 72 et 26 pages.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – De Charles Spon, le 21 novembre 1656, note 15.

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(Consulté le 19/04/2024)

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