De Charles Spon, le 28 décembre 1657, note 15.
Note [15]

V. note [20], lettre de Charles Spon datée du 28 août 1657, pour l’édition récente de Celse (De Re medica) par Johannes Antonides Vander Linden (Leyde, 1657). Écrite au mois d’août 1657, l’épître dédicatoire de Linden est adressée à Guy Patin, amico suo magno [son grand ami]. Sans fioritures flatteuses pour son dédicataire, elle est entièrement vouée à la médecine de Celse :

  • les saines racines grecques de ses connaissances ;

  • son appartenance à la gens Cornelia, la plus noble de toutes celles de Rome, ce qui, suivant les mœurs de l’époque, lui interdisait la pratique effective de l’art, réservée aux esclaves ;

  • Verbo : talem opinor fuisse medicum, qualis Cato fuit, aut quales sunt hodieque regum archiatri. Qui, etsi non omnibus vigilant, miserabilibus tamen personis et ad se, ceu Æsculapium aliquem, confugientibus suam negare opem non sustinent.

    [En un mot, je pense qu’il fut médecin à la manière dont l’a été Caton, {a} ou dont le sont encore aujourd’hui les archiatres des rois : ils ne dispensent pas leurs soins à tous ; ils ne souffrent pourtant pas de refuser leur aide aux nécessiteux et à ceux qui recourent à eux, comme à quelque Esculape]. {b}


    1. Caton l’Ancien (v. note [5] de Guy Patin contre les consultations charitables de Théophraste Renaudot) a parlé de médecine dans son traité sur l’agriculture, sans être médecin.

    2. V. note [5], lettre 551.

V. note [3], lettre à Spon datée du 5 mars 1658, pour un autre extrait de cette épître.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – De Charles Spon, le 28 décembre 1657, note 15.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=9030&cln=15

(Consulté le 29/03/2024)

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