De François Teveneau, le 25 février 1657, note 15.
Note [15]

Camomille : « Les sages d’Égypte dédièrent cette herbe au soleil, la tenant pour un singulier remède contre les fièvres. Selon Galien, elle n’est bonne que pour celles qui procèdent d’une humeur bilieuse ou mélancolique. Il dit qu’elle est résolutive, subtilisante [déliante] et laxative, étant composée de parties subtiles. On ne fait guère de lavement ni de fomentation où les fleurs de camomille n’entrent, surtout lorsque l’on veut adoucir quelque douleur de colique, ou amollir quelque humeur pour la faire suppurer » (Thomas Corneille).

Le vrai mélilot napolitain était rare en France, on ne s’y servait que du « commun qui croît parmi les menus grains. La vertu du mélilot est mêlée, dit Galien, et il tient quelque peu de l’astringent. Il est résolutif et maturatif, étant plus chaud que froid en sa substance » (ibid.).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – De François Teveneau, le 25 février 1657, note 15.

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(Consulté le 20/04/2024)

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