À Claude II Belin, le 5 décembre 1641, note 16.
Note [16]

Gênes, port méditerranéen du nord de l’Italie (Ligurie), était la capitale d’une république indépendante, fondée au xie s. Son territoire, qui incluait la Corse, était bordé à l’est par le duché de Savoie, au nord par le marquisat de Montferrat et le duché de Milan, et à l’ouest par le duché de Modène. « Son gouvernement est purement aristocratique ; il n’y a que les nobles qui puissent y avoir part. La noblesse y est divisée en deux ordres : la vieille noblesse consiste en 28 familles, et la nouvelle en 437. De ces deux ordres de noblesse, on choisit 400 personnes qui composent le Grand Conseil, en qui réside la souveraineté. Elle a, outre cela, un Sénat composé du doge et de 12 sénateurs qui ont l’administration ordinaire des affaires. Le doge est pris de l’ancienne et de la nouvelle noblesse alternativement ; il n’est que deux ans en charge et il ne peut y revenir qu’après 12 ans d’intervalle ; il loge dans le palais de la République et il a toujours deux sénateurs logés avec lui pour observer sa conduite. On ne peut être élevé à cette charge qu’après l’âge de 50 ans. Les nobles génois, de même que les Vénitiens, ne peuvent avoir aucun commerce avec les ministres des États étrangers » (Trévoux).

Depuis le 14 août 1641, le doge de Gênes était Giovanni Agostino De Marini, mort en charge le 19 juin 1642.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 5 décembre 1641, note 16.

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(Consulté le 29/03/2024)

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