À Charles Spon, le 16 janvier 1652, note 16.
Note [16]

Journal de la Fronde (volume ii, fo 7 ro, 12 janvier 1652) :

« Ce matin, l’assemblée du Parlement ayant continué, l’on y a fait lecture d’une lettre que M. du Coudray Géniers a écrite à la Compagnie, datée de Sens du 10, par laquelle il mande qu’en revenant de Pont-sur-Yonne avec M. Bitault, ils avaient été attaqués par huit cavaliers contre lesquels ils s’étaient défendus et avaient tué le major du comte Broglio d’un coup de mousqueton ; qu’il avait eu son cheval tué sous lui et qu’ensuite il avait trouvé moyen de se sauver à Sens avec son valet de chambre qui a été fort blessé ; et qu’il ne savait ce qu’était devenu M. Bitault. […] Et après, l’on a continué la délibération d’hier et ordonné que les arrêts précédents seraient exécutés à l’égard du maréchal d’Hocquincourt et des autres qui sont à la suite du cardinal Mazarin, et que la déclaration contre M. le Prince demeurera sursise jusqu’à ce que celles contre le cardinal Mazarin soient exécutées ; et quant aux moyens d’avoir de l’argent et de faire des levées, l’on a remis le tout à la prudence de Son Altesse Royale et à sa disposition tout entière, sans prononcer là-dessus. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 16 janvier 1652, note 16.

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(Consulté le 16/04/2024)

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