À Charles Spon, le 1er avril 1653, note 16.
Note [16]

Thomas Bartholin (et non Caspar i, son père, comme l’écrivait ici Guy Patin) :

De Lacteis thoracis in homine brutisque nuperrime observatis, Historia Anatomica : publice proposita Respondente M. Michaele Lysero.

[Description anatomique des Lactifères du thorax récemment observés chez l’homme et les bêtes : publiquement proposée, Michael Lyser {a} répondant]. {b}


  1. Ami et préparateur de Thomas Bartholin.

  2. Copenhague, Melchior Martzan, 1652, in‑4o.

    Il s’agit de la première description du mouvement du chyle chez l’homme, illustrée par un impressionnant dessin : il s’agissait d’un condamné à mort qui s’était compieusement alimenté cinq heures avant son exécution ; avec dédicace au roi du Danemark, Frédéric iii, qui avait autorisé cette expérience.

    V. note [15], lettre 280, pour les Experimenta nova anatomica… [Expériences anatomiques nouvelles…] de Jean Pecquet (Paris, 1651, rééditées en 1654) où il avait relaté sa découverte de ces voies chez le chien en 1647. Bartholin ne l’a pas ignoré, comme en témoigne notamment le titre de son chapitre v (pages 12‑16) : Novum Pecqueti Lactearum complementum in hominibus a nobis observatum [Nouveau complément sur les lactifères de Pecquet, par nous observé chez l’homme].


La riposte de Jean ii Riolan à Thomas Bartholin est contenue dans sa troisième série (v. note [7], lettre 51) d’Opuscula anatomica :

Opuscula nova anatomica : Iudicium novum de venis lacteis tam mesentericis quam thoracicis, adversus Th. Bartholinum. Lymphatica vasa Bartholini refutata. Animadversiones secundæ ad Anatomiam reformatam Bartholini. Eiusdem Dubia Anatomica de lacteis thoracicis resoluta. Hepatis funerati et ressuscitati Vindiciæ. Authore Ioanne Riolano.

[Opuscules anatomiques nouveaux : Nouveau jugement sur les veines lactées, tant mésentériques que thoraciques, contre Thomas Bartholin ; réfutation des vaisseaux lymphatiques de Bartholin ; secondes animadversions contre l’Anatomie révisée de Bartholin ; résolution de ses doutes sur les lactifères thoraciques ; Revendication du foie qui a été enterré, mais que voilà ressuscité. Par Jean Riolan]. {a}


  1. Paris, veuve de Mathurin Dupuis, 1653, in‑8o ; achevé d’imprimer le 8 novembre 1653.

    On trouve sous la même reliure, chez le même éditeur, la même année et au même format, cinq réimpressions des opuscules de Bartholin sur le sujet :

    1. Thomæ Bartholini doctoris et prof. Regii Dubia anatomica, de lacteis thoracicis, a Ioanne Riolano resoluta ; et demonstratum hepatis funus immutare medendi methodum. Hepatis funerati et ressuscitati Vindiciæ [Doutes anatomiques de Thomas Bartholin, docteur et professeur royal, sur les vaisseaux lactés du thorax, résolus par Jean Riolan ; et les funérailles du foie qu’on a démontrées ne modifient pas la méthode pour remédier. Défense du foie enterré et que voilà ressuscité] (pages 71‑97) ;

    2. Commentatio adversus novum de venis lacteis commentum [Commentaire contre le nouvel examen des vaisseaux lactés] (pages 99‑111) ;

    3. l’Historia anatomica [Histoire anatomique] citée au début de la présente note, mais sans son illustration (69 pages) ;

    4. Thomæ Bartholini vasa lymphatica, nuper Hafniæ in animantibus inventa, et hepatis exsequiæ [Les Vaisseaux lymphatiques de Thomas Bartholin récemment découverts à Copenhague sur les animaux, et les obsèques du foie (v. note [18], lettre 322)], avec dédicace, Ioanni Riolano Maximo Orbis et Urbis Parisiensis Anatomico S.D. (salutem dicit) Thomas Bartholinus [Thomas Bartholin adresse son salut à Jean Riolan, le plus grand anatomiste du monde et de la ville de Paris] (33 pages) ;

    5. Thomæ Bartholini Doctoris et Professoris Regii, Dubia anatomica de lacteis thoracicis, et an Hepatis funus immutet Medendo Methodum [Doutes anatomiques de Thomas Bartholin, docteur et professeur royal, et si les funérailles du fois transforment la méthode pour remédier] (36 pages), avec dédicace à Guy Patin (v. notule {b}, note [19], lettre 325).

      Patin en a remercié Bartholin, sans grande effusion, au début de sa lettre du 12 septembre 1653 (v. sa note [1]) puis à nouveau, mais plus disertement, dans celle du 26 septembre suivant.


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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 1er avril 1653, note 16.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0308&cln=16

(Consulté le 19/04/2024)

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