À Charles Spon, le 27 juin 1654, note 16.
Note [16]

Guy Patin a biffé tout le passage entre crochets, et ajouté en marge le rectificatif qui le suit.

La voirie est « une place à la campagne qu’un seigneur qui a le droit de justice et de voirie est obligé de donner au public pour y porter les boues, immondices et vidanges de sa seigneurie. On jette à la voirie les corps de ceux qu’on ne croit pas dignes d’être enterrés en terre sainte, qui n’ont pas voulu recevoir les sacrements de l’Église. Ménage croit que ce mot vient de vulturia [vautours], mais il y a plus d’apparence qu’il vient de voyer, qui doit avoir soin de tenir la voie nette et qui assigne la place où on doit porter les ordures » (Furetière).

La Chambre de l’édit (de Nantes) jugeait en second recours les affaires des réformés.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 27 juin 1654, note 16.

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(Consulté le 19/04/2024)

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