À Charles Spon, le 2 août 1652, note 17.
Note [17]

Travers : « droit domanial qui se lève au passage des ponts et bacs des rivières sur les personnes, denrées et marchandises qui traversent de province en province, sur lequel on prenait l’entretien des ponts, planches et passages » (Furetière).

Dubuisson-Aubenay (Journal des guerres civiles, tome ii, page 255, le 11 juillet 1652) :

« Neuf foncets, qui sont très grands bateaux, venant à contremont de l’eau et de devers Normandie, chargés de seize à dix-huit mille muids de blé, arrêtés vis-à-vis de Saint-Denis depuis quelques jours, sont permis de monter à Paris pour secourir la ville ; mais on dit qu’il y en a encore sept à venir avec quelques petits bateaux de compagnie, outre ceux qui sont déjà venus avec les neuf grands susdits. On pose des moulins à bras, pour la commodité publique, à moudre les blés des bourgeois qui en ont provision, ainsi que l’on fit du temps du blocus de Paris en 1649, comme au cimetière Saint-Jean, etc., dans l’enclos des Petits-Augustins du faubourg Saint-Germain où un cheval fait moudre un setier de blé par heure et gratis, etc. Il y a des moulins à bras en plusieurs maisons particulières, et la plupart de la bourgeoisie use du pain ainsi moulu et de sa propre cuisson, qui est un peu pesant à ceux qui n’y ont pas l’estomac fait. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 2 août 1652, note 17.

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(Consulté le 28/03/2024)

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