À Charles Spon, le 20 mars 1649, note 170.
Note [170]

Il était temps car, notait Dubuisson-Aubenay, en date du même 11 mars (Journal des guerres civiles, tome i, page 185) :

« Le pain < a > ramendé {a} chez les boulangers dont plusieurs ferment leurs boutiques. D’autres ont été attaqués par le peuple et ont eu peine à se garantir. Un s’est voulu pendre par désespoir. »


  1. Renchéri.

Olivier Le Fèvre d’Ormesson (Journal, tome i, page 704, jeudi 11 mars) :

« La plainte était générale qu’aux marchés ni chez les boulangers il n’y avait point de pain. Il est vrai que celui qui se vendait avait été taxé à deux sous la livre le meilleur ; ce qui empêchait les boulangers de cuire parce qu’ils ne gagnaient pas assez ; que l’on avait pillé deux bateaux de blé sur le port et qu’un garde de M. de Conti avait tiré un pistolet sur M. de Tiluau qui donnait l’ordre au pain chez un boulanger. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 20 mars 1649, note 170.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0166&cln=170

(Consulté le 29/03/2024)

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