À Charles Spon, le 5 mars 1652, note 18.
Note [18]

Journal de la Fronde (volume ii, fo 26 ro, 16 février 1652) :

« Hier au soir, on eut avis de Saumur du 13 que la cour y était encore, attendant le succès de l’entreprise du maréchal d’Hocquincourt, lequel ayant attaqué un faubourg d’Angers, l’a pris après avoir souffert un combat où il a perdu 100 ou 120 hommes ; entre lesquels est son fils aîné qui a été tué sur la place d’un coup de fauconneau, et le comte de Médavy, fils du maréchal de Grancey, y a été fort blessé ; que cela n’empêchait pas que la ville se défendît fort bien, le duc de Rohan y étant le maître avec mille hommes de guerre. »

Jacques de Monchy d’Hocquincourt, tué lors de ce combat, était le troisième (et non aîné ni deuxième) fils du maréchal d’Hocquincourt et d’Éléonore d’Étampes ; leur deuxième fils, Armand, allait devenir évêque-comte de Verdun en 1668 ; v. note [4], lettre 525, pour l’aîné, Georges.

Pierre Rouxel de Médavy (1626-1704), fils aîné du maréchal comte de Grancey (v. note [159], lettre 166), survécut à sa blessure ; il avait été nommé maréchal de camp en novembre 1651.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 5 mars 1652, note 18.

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(Consulté le 25/04/2024)

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