Autres écrits : Ana de Guy Patin :
L’Esprit de Guy Patin (1709),
Faux Patiniana II-7, note 18.
Note [18]

Moréri a emprunté ses deux articles sur Phocion (v. note [4], lettre 500) et son fils Phocus aux Vies parallèles de Plutarque (traduction de Jacques Amyot, Paris, 1622, tome second, pages 295‑329). Le passage sur sa mort (en buvant la ciguë) est transcrit dans la note [34] de la Leçon de Guy Patin sur le laudanum et l’opium.

En 388 av. J.‑C., Philippe ii, roi de Macédoine et père d’Alexandre le Grand (v. supra note [3]), avait remporté la bataille de Chéronée (en Béotie) contre les cités grecques coalisées.

Plutarque attribue à l’orateur athénien Agnonidès, accusateur de Phocion, le qualificatif de sycophante, joli mot d’origine grecque [sukophantês] unissant sukon [figue] et phaïnein [découvrir] : « il s’est dit originairement à Athènes de ceux qui rapportaient qu’ils découvraient les voleurs à ceux à qui l’on dérobait des figues, ou bien qui, contre la loi qui défendait de transporter des figues hors d’Athènes, en faisaient sortir et trompaient les commis ou les gardes des portes. Ensuite on le dit en général de tous les délateurs, des faiseurs de rapports, principalement dans les cours des princes. On le dit aussi pour un menteur, un imposteur, un trompeur. […] Ce mot n’est pas de l’usage commun dans notre langue, mais on le trouve pourtant quelquefois dans de bons auteurs » (Trévoux).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Ana de Guy Patin :
L’Esprit de Guy Patin (1709),
Faux Patiniana II-7, note 18.

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(Consulté le 29/03/2024)

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