À André Falconet, le 8 mai 1665, note 19.
Note [19]

Harangue de M. d’Aubray pour le tiers état {a} contre les chefs de la Ligue, dans La Satire Ménippée (pages 284‑285) : {b}

« Je sais bien qu’au partir d’ici vous m’enverrez un billet, ou peut-être m’enverrez à la Bastille, ou me ferez assassiner, […]. Mais je tiendrai à partie de grâce si me faites promptement mourir plutôt que me laisser languir plus longtemps en ces angoisseuses misères ; et avant que mourir, je conclurai ma trop longue harangue par un épilogue poétique, que je vous adresse tel que je l’ai de longtemps composé :

Messieurs les princes lorrains,
Vous êtes faibles de reins :
Pour la Couronne débattre,
Vous vous faites toujours battre.
Vous êtes vaillants et forts,
Mais vains sont toujours vos efforts :
Nulle force ne s’égale
À la puissance royale. »


  1. Composée par Pierre i Pithou, v. note [4], lettre 45.

  2. Édition Marcilly, 1882 ; v. note [18], lettre 310.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 8 mai 1665, note 19.

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(Consulté le 18/04/2024)

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