À André Falconet, le 23 mai 1670, note 19.
Note [19]

« Pendant ce temps la maladie augmente et résiste aux soins, tandis que les forces s’affaiblissent : ô que je suis malheureux en mes deux fils ! »

L’exclamation pathétique de Guy Patin sous-entendait l’exil de Charles et non seulement la maladie, mais aussi la mauvaise conduite de Robert et de son épouse (v. note [4], lettre 1003).

Patin en devint même le sujet d’une terrible accusation dont parle la Préface de la première édition des Lettres (1683) et ses auteurs (Charles Patin et Jacob Spon), qui est développée dans l’Autobiographie de Charles Patin (v sa note [55]). La querelle qui opposa Patin à son fils Robert et à sa bru, Catherine Barré, fut telle qu’elle aboutit à la banqueroute du père et à sa misérable fin de vie (vComment le mariage et la mort de Robert Patin ont causé la ruine de Guy).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 23 mai 1670, note 19.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0983&cln=19

(Consulté le 20/04/2024)

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