À Johann Daniel Horst, le 25 août 1657, note 19.
Note [19]

Pages 171‑172 (Ulm, 1660), à propos des môles (v. note [21], lettre 419) :

quæ omnia satis accurate exponit Patruus meus Magnus Jacobus Horstius in libr. de M. Mulier. ejusque filius Henricus Adolphus Horstius in notis additis, Viri de Republica Medica meritissimi.

[mon grand-oncle, Jakob Horst, {a} a exposé tout cela assez exactement, dans son livre sur les Maladies des femmes, {b} ainsi que son fils, Heinrich Adolf Horst, dans les notes qu’il y a ajoutées ; tous deux ont très hautement mérité de la médecine].


  1. V. supra note [1].

  2. de Morbis Mulierum, seule interprétation plausible de de M. Mulier.

  3. Heinrich Adolf Horst ne figure pas dans les biographies médicales que j’ai consultées. Les Epistolæ philosophicæ et medicinales… [Lettres philosophiques et médicales…] (Leipzig, 1596, v. note [4], lettre latine 86) de son père, Jakob Horst, mentionnent sa naissance, le 25 mai 1569 (page 126).

Les deux livres de Scriptis medicis [des Écrits médicaux] (Amsterdam, 1651, v. note [3], lettre latine 26) de Johannes Antonides Vander Linden ne citent effectivement pas d’ouvrage sur ce thème dans la bibliographie de Jakob Horst (page 295). Il ne figure pas non plus dans le Lindenius renovatus… [Vander Linden rénové…] (Nuremberg, 1686).

Le seul livre d’un Horst de Morbis mulierum est de Gregor ii (neveu de Jakob et père de Johann Daniel) : c’est le premier de ses Observationum medicinalium singularum, libri quatuor porteriores [Quatre derniers livres d’Observations médicales singulières] (Ulm, J. Saurius, 1628, in‑4o). Comme Guy Patin, je reste donc sur ma faim, sans oser imaginer que Johann Daniel Horst ait pu confondre les ouvrages de son grand-oncle avec ceux de son père. Il a lui-même édité les Opera omnia de Gregor ii Horst, dont les Observationes et Epistolæ medicinales forment le tome 2 (Nuremberg, 1660, v. note [28], lettre 662), où le livre v (pages 262‑299) contient 51 observations de Morbis mulierum ; je n’y ai vu aucune mention de Jakob et Heinrich Adolf Vorst, notamment dans la seule d’entre elles qui traite des môles (Observatio xxxix, pages 293‑294), Mola muris formam referens, a Virgine in lucem edita [Môle présentant la forme d’une souris, qu’une vierge a mise au jour].

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johann Daniel Horst, le 25 août 1657, note 19.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1120&cln=19

(Consulté le 29/03/2024)

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