À André Falconet, le 10 avril 1647, note 2.
Note [2]

« dans votre pays du Lyonnais. »

Roanne (Loire), à 90 kilomètres au nord-ouest de Lyon, était alors un port fluvial de première importance commerciale, sur le chemin des marchandises et des voyageurs de Lyon à Paris qui descendaient la Loire de Roanne à Briare ou à Orléans.

Pierre Gontier (1621-1686), conseiller et médecin ordinaire du roi (1645), médecin de l’Hôtel-Dieu de Roanne (1656), était ami d’André Falconet, son compatriote, et de Guy Patin (dont il avait été l’élève). Il ne figure pas dans la liste des docteurs de Montpellier établie par Dulieu. Un épais traité d’Hygiène (Lyon, 1658, v. note [1], lettre 580) est sa seule publication connue.

Gontier tient une place particulière dans l’histoire familiale des Patin, car Charles, le deuxième fils de Guy, né en 1633, a écrit dans son Autobiographie (v. sa note [9]) que son père l’avait envoyé à Roanne (probalement entre les âges de 9 et 11 ans, soit dans les années 1642-1644) pour étudier humanités sous la tutelle de Gontier. La présente lettre inaugure la longue amitié qui a lié Guy Patin à André Falconet, mais interdit de croire que ce dernier ait favorisé la jeunesse studieuse de Carolus à Roanne. Patin avait dû faire directement connaissance avec Gontier pendant ses études parisiennes, et lui confier son fils, en témoignage de la haute estime qu’il portait à son disciple ; mais dans ses lettres, Guy ne s’est jamais souvenu de ce service rendu. V. note [16] de la Préface de la première édition des Lettres (1683) pour les trois preuves que je connaisse de l’amitié qui le liait à Gontier.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 10 avril 1647, note 2.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0143&cln=2

(Consulté le 20/04/2024)

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