Note [2] | |
L’Oracle désigne Mazarin, surnom qui se retrouve sous la plume de Retz. Étant lui-même maître des requêtes, Olivier Le Fèvre d’Ormesson (Journal, tome i, page 404) s’est ému de ces nouvelles créations d’offices vénaux :
La liste complète des maîtres des requêtes en exercice le 20 janvier 1644, dressée par André Le Fèvre d’Ormesson, en compte 72 (ibid. note 3, pages 140‑141). Ils étaient également répartis en quatre trimestres (ou quartiers de 18 maîtres chacun), désignés par le nom de leur premier mois : janvier, avril, juillet et octobre. Il était question de les regrouper en trois quartiers de 24 chacun pour libérer un nouveau quartier de juillet avec 24 nouvelles charges (et non 26 comme disait ici Guy Patin) pour aboutir à un corps total de 96 officiers (soit une augmentation nette d’un tiers). Toutefois, les véhémentes protestations que cette mesure souleva menèrent Mazarin et la régente à transiger en ne créant que 12 nouvelles charges (v. infra note [47]), pour un total de 21 maîtres par quartier. Cela représentait tout de même une belle somme (plus de deux millions et demi de livres) pour renflouer le Trésor royal asséché par l’effort de guerre ; le 8 janvier 1649, les maîtres des requêtes réunis au Palais proposèrent (ibid. pages 405) :
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 7 février 1648, note 2.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0150&cln=2 (Consulté le 29/03/2024) |