À Charles Spon, le 20 mars 1649, note 2.
Note [2]

Maximilien Eschalart, marquis de La Boulaye (1612-1668), gendre du duc de Bouillon, frondeur des premiers jours, était alors surnommé le général des portes cochères parce qu’on lui avait donné commission de garnir la milice de Paris en recrutant valets et chevaux qui étaient au service des bourgeois « ayant porte cochère » (Pernot).

La Boulaye participa à plusieurs expéditions contre les troupes royales qui encerclèrent Paris. Devenu, semble-t-il, agent secret de Mazarin après la paix de Saint-Germain, il allait être traduit devant le Parlement pour avoir le 11 décembre 1649 fait semblant de ranimer la Fronde en agitant la populace, un pistolet à la main (v. note [21], lettre 210).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 20 mars 1649, note 2.

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(Consulté le 19/04/2024)

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