À Charles Spon, le 21 novembre 1651, note 2.
Note [2]

Guy Patin parlait, me semble-t-il, d’une coquille que Charles Spon avait repérée dans les Claudiani Quæ exstant [Ce qui existe de Claudien] que Nicolas Heinsius venait de publier, {a} en haut de la 2e page de la Cl. Claudiani Vita ex Lilii Gregorii Gyraldi de Latinis poëtis Dialogo iv, {b} avec cette citation de trois vers de Sidonius Apollinaris : {c}

Non Peluſiaco ſatus Canopo,
Qui ferrugineos toros mariti,
Et Musa canit Inſeros ſuperna
. {d}

[Ni ce que le poète de Péluse a semé à Canope, {e} célébrant les saillies ferrées du mâle, et la Muse céleste chantant les enfers]. {f}


  1. Leyde, 1650, v. note [14], lettre 236.

  2. « Vie de Claudien, titée du 4e Dialogue de Lilius Gregorius Gyraldus sur les poètes latins » : Lilio Gregorio Giraldi (1479-1552), philologue érudit de Ferrare, a publié Historiæ poetarum tam Græcorum quam Latinorum Dialogi decem… [Dix dialogues sur l’histoire des poètes tant grecs que latins…] (Bâle, 1545).

  3. Sidoine Apollinaire (v. note [28], lettre 282), Carmina [Poèmes], ix, Excusatorium ad V. C. Felicem [Excuse au consulaire Félix]. Giraldi a cité ces vers à la page 570 de son 4e dialogue.

  4. La discussion portant sur la confusion possible entre les lettres f et s dans l’ancienne édition, respectivement imprimées f et ſ, ma transcription a respecté la typographie du livre. Dans le dernier vers, si on n’y regarde pas à la loupe, Inferos (« enfers ») peut être lu Inſeros (mot inexistant en latin).

    Patin parlait de « quatre vers », mais je n’en ai trouvé que trois, ce qui sème le doute sur mon interprétation de son propos.

  5. Comme Alexandrie, patrie supposée de Claudian, Canope et Péluse étaient deux ville côtières du delta du Nil (v. notule {d}, note [15] des Triades du Borboniana manuscrit).

  6. Intéressé par la typographie, je ne me suis pas trop intéressé à ce que signifiaient exactement les vers de Sidoine Apollinaire.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 21 novembre 1651, note 2.

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(Consulté le 29/03/2024)

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