À André Falconet, le 1er novembre 1655, note 2.
Note [2]

Qui viret in foliis venit a radicibus humor,
Et patrum in natos abeunt cum semine mores
.

[La sève qui verdit les feuilles vient des racines, comme les mœurs des pères s’en vont aux enfants avec la semence].

Louis Duret a en effet repris ces deux vers dans son édition de la Pratique (Opera practica) de Jacques Houllier (Genève, 1623, v. note [9], lettre 131) : c’est au livre i, page 544, dans son commentaire sur le chapitre lxii, De Arthritide [L’Arthrite (goutteuse)], où il veut insister sur son caractère héréditaire [gentilitia] ; il y a simplement remplacé le dernier mot, mores [les mœurs], par morbi [les maladies], avec ce seul commentaire, Dixit Poëta, mores [Le poète a dit mores].

Souvent cités ailleurs, mais jamais exactement référencés, ce sont les deux derniers vers de la silve ii (livre i), in nuptiis filiæ Frederici Ducis [pour le mariage de la fille du duc Frédéric (d’Urbino)], fo xxx vo des Opera omnia Baptistæ Mantuani… [Œuvres (poétiques) complètes de Baptista Mantuanus…] (Bologne, Benedictus Hector, 1502, in‑fo de 389 feuilles).

Baptista Mantuanus (Mantoue 1447-ibid. 1516), Jean-Baptiste de Mantoue en français, Giambattista Spagnoli en italien (v. note [33] du Borboniana 1 manuscrit pour les origines espagnoles de Baptista, qui lui valaient ce surnom), est un carme, vicaire général de son Ordre, réformateur, humaniste et poète latin, qui a été béatifié en 1890.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 1er novembre 1655, note 2.

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(Consulté le 19/04/2024)

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