À André Falconet, le 22 février 1656, note 2.
Note [2]

Guy du Faur de Pibrac (Pibrac près de Toulouse 1529-Paris 1586) eut une riche carrière de magistrat (à Toulouse puis à Paris où il fut nommé président au mortier en 1577) et de diplomate au service de la Couronne de France (au concile de Trente et en Pologne).

En littérature, le nom de Pibrac est resté lié à ses Quatrains… contenant préceptes et enseignements utiles pour la vie de l’homme, publiés pour la première fois en 1574 et souvent réédités, avec des traductions en diverses langues d’Europe et d’ailleurs (turc, persan). Le 126e et dernier de ces quatrains est :

« Plus on est docte, et plus on se défie
D’être savant ; et l’homme vertueux
Jamais n’est vu être présomptueux.
Voilà les fruits de ma philosophie. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 22 février 1656, note 2.

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(Consulté le 19/04/2024)

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