À André Falconet, le 16 novembre 1660, note 2.
Note [2]

Théophile Raynaud :

  • O Parasceuasticum, septiduanis antiphonis maioribus natale Christi antecurrentibus præfixum ; Substantia Mysterii Incarnationis, et omnibus eius adiunctis gravidum. Accessere ob argumenti utribique tenuis affinitatem Minutalia Sacra, quibus deprehenditur, litera, syllaba, apex, interrogandi nota, certa vocis inflexio, Interpunctio, Parenthesis, et si quæ alia in speciem levicula, quanti sint ad Scriptura intelligentiam…

    [La Préparation {a} qui est précédée par les grands cantiques hebdomadaires qui annoncent la naissance du Christ, et qui est chargée par la substance du mystère de l’Incarnation et de tout ce qui l’accompagne. En raison du rapport ténu qui existe entre les deux sujets, y ont été ajoutés de menus détails sacrés pour comprendre les lettres, les syllabes, l’accentuation, le point d’interrogation, l’intonation correcte des mots, leur séparation, les parenthèses et toutes les autres subtilités qui contribuent à l’intelligence des Écritures…] ; {b}

  • Heteroclita spiritualia, et Anomalia pietatis terrestrium, seu spectantium Mortales, ad solidæ pietatis regulam directa. Pars secunda continens : i. Quæ circa media salutis nostræ, sacramenta, et sacramentalia. ii. Quæ circa Verbum Dei, et virtutes nostrates. Tomus decimus-sextus. Hactenus desideratus, nunc primum prodit, cum Indice copiosissimo,

    [Spiritualités hétéroclites et irrégularité de la piété des affaires terrestres, ou qui concernent les mortels, ordonnées pour une règle de solide piété. Seconde partie contenant : {c} i. Ce qui touche aux moyens de notre salut, les sacrements et ce qui s’y rapporte ; ii. Ce qui touche à la Parole de Dieu et aux vertus qui nous sont propres. Tome seizième. {d} Ouvrage fort attendu, qui est publié pour la première fois, avec un très riche index]. {e}


    1. Parasceuasticum est un hellénisme (παρασκευαστκος) désignant un « acte préparatoire », soit la période de l’Avent (quatre semaines), qui précède Noël dans la liturgie chrétienne.

    2. Lyon, Christophe Fourmy, 1661, in‑4o de 248 pages.

      Difficile à comprendre, le titre de ce livre illustre à quel point le latin du P. Raynaud sait être complexe (voire impénétrable) et annonce une longue réflexion sur le sens des cantiques et la manière de les chanter correctement.

    3. V. note [12], lettre 113, pour les deux éditions de la première partie (Grenoble, 1646, et Lyon, 1654).

    4. Ce traité forme à lui seul le tome xvi des Opera omnia [Œuvres complètes] du P. Raynaud (v. note [6], lettre 736) et n’a pas été publié séparément d’elles.

    5. Lyon, Horace Boissat et Georges Remeus, 1665, in‑fo de 528 pages.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 16 novembre 1660, note 2.

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(Consulté le 19/04/2024)

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