À Charles Spon, le 16 décembre 1661, note 2.
Note [2]

« sur le fœtus de Pont-à-Mousson ».

Lorenz Strauss, {a} gendre de Johann Daniel Horst, {a} commentait l’observation rapportée par Honoré-Marie Lauthier : {a}

Resolutio observationis singularis Mussipontanæ, fœtus extra uterum in abdomine retenti, tandemque lapidescentis. Addita sunt illustrorum et excellentissimorum virorum judicia.

[Réfutation de l’observation singulière faite à Pont-à-Mousson d’un fœtus retenu dans l’abdomen hors de l’utérus, et enfin pétrifié. Avec les jugements d’hommes très illustres et brillants]. {a}


  1. V. note [7], lettre de Charles Spon, le 23 avril 1658.

  2. V. note [9], lettre latine 247.

  3. V. note [7], lettre 662.

  4. Darmstadt, Christophorus Abelius, 1661, in‑4o de 100 pages.

    Guy Patin (avec une lettre latine, page 19, dont trois fragments figurent dans deux de celles à Horst que contient notre édition, datées des 22 octobre 1660 et 16 juin 1661) et Charles Spon (avec une lettre latine et une française, pages 44‑47) figurent parmi les Illustrissimorum et Excellentissimorum Virorum Judicia [très illustres et brillants personnages] qui ont commenté la surprenante observation de Pont-à-Mousson.

    V. note [1], lettre latine 167, pour les témoignages oculaires de Kenelm Digby (page 18) et de Johann Heinrich Pentz von Petzenau (pages 19‑20) qu’on y lit aussi.


Hendrick Eysson {a} a aussi laissé un traité sur ce phénomène :

Dissertatio Medica de Fœtu lapidefacto ; in qua eiusdem in Utero Generatio, in Abdomen Irruptio, ultra vigenti annos Retentio atque Lapidescentia, aliaqe huc spectantia, per Circumstancias et Causas explicantur et confirmantur…

[Dissertation médicale sur le Fœtus pétrifié, où sont expliquées et prouvées, par les causes et les mécanismes, sa conception dans l’utérus, son irruption dans l’abdomen, sa rétention pendant plus de 20 ans et sa pétrification, et d’autres observations sur ce sujet…] {b}


  1. Henricus Eyssonius, anatomiste et médecin hollandais, natif de Groningue, mort en 1690

  2. Groningue, Joannes Draper, 1661, in‑12 de 235 pages. L’observation sur laquelle disserte Eyssonius est celle du fœtus de Pont-à-Mousson que Heinich Meibomius lui avait communiquée en juin 1660.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 16 décembre 1661, note 2.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0717&cln=2

(Consulté le 19/04/2024)

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