À Christiaen Utenbogard, le 19 janvier 1662, note 2.
Note [2]

Ces neuf traités que Marten Schoock ajoutait à son de Cervisia sont dans l’ordre :

  1. De Ecstasi tractatus singularis. Quo plurima huc pertinentia, et ab aliis præterita non modo tractantur ; sed et variæ quæstiones, qua Theologicæ, qua Philosophicæ, et Medicæ uberius discutiuntur,

    [Traité particulier sur l’Extase naturelle. Où non seulement sont examinées bien des choses qui la concernent et que d’autres ont omises, mais sont aussi plus abondamment résolues diverses questions tant théologiques, que philosophiques et médicales] ; {a}

  2. Tractatus philosophicus de Nihilo. Accessit ejusdem argumenti Libellus Caroli Bovilli : Atque Johannis Passeratii accuratissimum Poema de Nihilo cum Annotationibus necessariis ejusdem Schookii,

    [Traité philosophique sur le Néant. On y a ajouté le petit livre de Charles de Bovelle sur le même sujet {b} et le poème très soigné de Jean Passerat {c} sur le Néant avec des annotations indispensables du même Schoock] ; {d}

  3. De Figmento legis regiæ Epistola. Ad Consultissimum, Clarissimumque Virum D. Antonium Schoockium, J.U.D. et Advocatum in Curia Ultrajectina, suum Fratrem,

    [Lettre sur la Fiction de la loi royale, adressée à son frère, le très avisé et brillant M. Antonis Schoock, {e} docteur en l’un et l’autre droit, et avocat à la Cour d’Urecht] ; {f}

  4. Martini Schoockii Vindiciæ seriæ suæ et aliorum virorum doctorum sententiæ, De Fœnore unciario : adversus Ioh. Fredericum Gronovium,

    [Contre Fredericus Gronovius {g} sur l’Emprunt au douzième : {h} protestations personnelles de Martin Schoock et les jugements d’autres savants hommes ] ; {i}

  5. Dissertatio de Harengis, vulgo halecibus dictis,

    [Dissertation sur les Harengs, vulgairement appelés poissons salés] ; {j}

  6. Imperium maritimum, ita explicatum ut non solum ejus ostendantur prærogativæ, verum etiam cuique Genti, maxime Belgis fœderatis suus vindicetur honos ; addito consilio, quod si ab his observeretur, per Dei gratiam (quæ imploranda suadetur) antiqua et gentilis existimatio sarta restaque servabitur,

    [L’Empire maritime, expliqué de manière à montrer ses prérogatives, mais aussi quel peuple en revendique l’honneur, et surtout celui des Provinces-Unies ; avec un avis dont l’observation, par la grâce de Dieu (qu’il est recommandé d’implorer), conservera saine et sauve l’ancienne estime de la nation] ; {k}

  7. Tractatus de Pace, speciatim de pace perpetua, quæ Federatis Belgis singulari Dei munere contigit : Expendens hujus tum prospera, tum adversa,

    [Traité de la Paix, spécialement la paix perpétuelle qui est advenue aux provinces-Unies par singulière faveur de Dieu : exposant ses réussites comme ses revers] ; {l}

  8. Disputatio historica, exhibens C. Octavium Cæsarem Augustum,

    [Discussion historique décrivant l’empereur Auguste] ; {m}

  9. Disquisitio physica de Signaturis fœtus, in qua multi rari casus et proponuntur et examinantur,

    [Recherche physique sur les Signatures du fœtus, où beaucoup de cas rares sont à la fois exposés et examinés]. {n}


    1. Groningue, Iacobus Sipkes, 1661, in‑4o de 146 pages.

    2. Charles de Bovelle (1479-1566), philosophe et mathématicien français, De Nihilo (1510).

    3. V. note [7], lettre 33.

    4. Groningue, veuve d’Edzardus Agricola, 1661, in‑8o de 248 pages.

    5. V. note [6], lettre latine 107.

    6. Ibid. Johannes Cöllenius, 1661, in‑12 de 180 pages.

    7. V. note [5], lettre 97.

    8. Par mois, soit cent pour cent l’an.

    9. Ibid. Jacobus Sipkes, 1661, in‑8o de 85 pages.

    10. Ibid. Joannes Nicolaus, 1649, in‑8o de 4 feuilles.

    11. Amsterdam, Joannes Janssonius, 1654, in‑12 de 180 pages.

    12. Ibid. et id. 1650, in‑12 de 161 pages.

    13. Groningue, 1647 : seul titre que j’ai trouvé dans la bibliographie de Schoock pouvant ressembler à ce que Guy Patin appelait « Jules César ».

    14. Ibid. Henricus Lussinck, 1659, in‑8o de 72 pages ; avec cette explication (page 4) :

      Per signaturam hic intelligimus definitam in corpore notam, eidem a prima nativitate impressam, quæ referat similitudinem certæ alicujus rei, non tamen pertinentis ad fabricam ipsius corporis.

      [Par signature, {i} nous entendons ici une marque distinctive sur le corps, qui y a été imprimée dès la naissance et qui présente une ressemblance avec quelque objet existant, mais sans relation avec l’anatomie propre du corps].

      1. V. notes [5], lettre 340.

Guy Patin a remercié Schoock de tous ces livres dans la lettre qu’il lui a écrite le 17 janvier 1662, en comparant son envoi à un libraria supellectiles [rayon de librairie].

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Christiaen Utenbogard, le 19 janvier 1662, note 2.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0719&cln=2

(Consulté le 25/04/2024)

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