À André Falconet, le 11 septembre 1665, note 2.
Note [2]

De Medicina, chapitre intitulé De Calvaria fracta [Les Fractures du crâne], {a} où Celse loue la grandeur d’Hippocrate convenant humblement de ses erreurs sur les sutures du crâne : {b}

Nam levia ingenia, quia nihil habent, nihil sibi detrahunt. Magno ingenio, multaque nihilominus habituro, convenit etiam simplex veri erroris confessio ; præcipueque in eo ministerio, quod utilitatis causa osteris traditur ; ne qui decipiantur eadem ratione, qua quis ante deceptus est. Sed hæc quidem alioquin memoria magni professoris, uti interponeremus, effecit.

« Les esprits médiocres, qui n’ont rien à eux, n’ont garde de s’amoindrir ; mais il sied aux génies élevés, toujours assez riches d’ailleurs, d’avouer ingénument leur méprises, surtout quand cet aveu, transmis à la postérité, a pour but d’empêcher ceux qui se livreront à l’exercice de l’art de ses laisser tromper par les mêmes apparences. » {c}


  1. Page 515 de l’édition de Leyde 1657, par Johannes Antonides Vander Linden (v. note [20], lettre de Charles Spon datée du 28 août 1657).

  2. Guy Patin blâmait, au contraire, la fatuité de Henri de Rhodes, doyen du collège des médecins de Lyon (v. note [13], lettre 203).

  3. Traduction de M. Des Étangs, Paris, 1859, page 255.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 11 septembre 1665, note 2.

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(Consulté le 19/04/2024)

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