À André Falconet, le 13 avril 1666, note 2.
Note [2]

« Les gens sages ne se marient pas pour copuler ».

V. note [5], lettre 9, pour les Iulii Cæsaris Scaligeri exotericarum exercitationum liber quintus decimus de Subtilitate, ad Hieronymum Cardanum [Quinzième livre d’essais publics de Jules-César Scaliger sur la Subtilité, contre Girolamo Cardan] (1557). La lecture de l’Exercitatio cxxxi, § 4 (page 188 vo), De fœminæ, ac masculi mutua propensione [Sur le penchant mutuel de la femme et de l’homme] m’a permis de corriger la coquille qui s’est glissée dans la lettre imprimée :

Bruti vero, non sunt homines : qui non ut generent, coeunt : sed ut libidinentur. Eis igitur usuvenit, quod et potoribus. Sapientes bibunt, ut ne bibant : nebulones bibunt, ut bibant. Sic sapientes {a} coeunt, ut ne coeant : bruti coeunt, ut coeant.

[Les bêtes ne sont pas des hommes : eux ne se marient pas pour engendrer, mais pour se débaucher. Il leur arrive la même chose qu’aux buveurs : les gens sages ne boivent pas pour s’enivrer ; les vauriens boivent pour s’enivrer. Ainsi, les gens sages ne se marient pas pour copuler, quand les bêtes s’unissent pour copuler].


  1. Rapientes [les rapineurs], dans la lettre, pour Sapientes [les gens sages].

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 13 avril 1666, note 2.

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(Consulté le 20/04/2024)

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