À André Falconet, le 27 juillet 1668, note 2.
Note [2]

V. note [5], lettre 97, pour Johann Friedrich Gronovius. Marten Schoock a publié quantité de livres curieux sur une grande varité de sujets, dont un traité sur la bière dédié à Guy Patin. Sa correspondance avec Patin (9 lettres de notre édition), entamée en 1657, s’est arrêtée en 1665. Toutes ses biographies donnent 1669 pour année de sa mort, à Francfort-sur-l’Oder. {a} Le dernier de la soixantaine d’ouvrages qu’il a signés est intitulé :

Tractatus de quadruplici lege regia. Autore Martin. Schoockio, Serenissimi atque Potentissimi Electoris Brandenburgici Consiliario et Historiographo. Editio altera, priori auctior et emendatior. Cum Indice Sectionum et Capitum.

[Traité de la quadruple Loi royale. Par Marten Schoock, conseiller et historiographe du sérénissime et tout-puissant électeur de Brandebourg. Seconde édition, revue et augmentée, avec un index des sections et des chapitres]. {c}


  1. V. notes [6], lettre latine 318, pour son installation définitive dans le duché de Brandebourg en 1664.

  2. Francfort-sur-l’Oder, héritiers de Jobus Wilhelmus Fincelius, 1668, in‑12 de 312 pages.

Paquot en a résumé le contenu (1764, tome troisième, page 326) :

« L’auteur y traite 1o. de la Loi royale de la charité, qui est la reine des vertus, sur Jac. ii:8. 2o. De la Loi royale des Israélites, sur Deut. xvii:2 et i. Reg. viii. {a} soutenant qu’il s’agit dans ces deux endroits d’une autorité légitime. 3o. De la Loi royale des Romains, qu’il attribue à Tribonien. {b} 4o. De la Loi royale, en tant qu’elle a lieu dans toutes les monarchies. »


  1. Les références en italique renvoient à la Bible : Épître de saint Jacques, Deutéronome et Premier Livre des Rois.

  2. Juriste byzantin du vie s., principal fondateur du droit romain.

Les vols de ciboires (v. note [9], lettre 935) mentionnés à la fin de la présente lettre renvoient à ce qui est dit dans la dernière phrase de celle que Patin a écrite le même jour à Charles Spon (authentifiée par son manuscrit autographe). Force est donc de penser que ou bien les biographes de Schoock se sont trompés, ou bien la nouvelle que Patin divulguait sur la mort de son ami était fausse, mais pourquoi n’en a-t-il pas dit mot à Spon ?

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 27 juillet 1668, note 2.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0938&cln=2

(Consulté le 19/03/2024)

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