À Reiner von Neuhaus, le 4 juillet 1663, note 2.
Note [2]

« La mort transforme les sceptres en houes. »

Cet emblème alors banal est emprunté à Hildebert de Lavardin, prélat du xiie s. (v. note [9] du Borboniana 1 manuscrit), Carmina miscellanea [Poèmes mêlés], cxxxix, De morte [Sur la mort] (J.‑P. Migne, Patrologia Latina, Paris, 1803, tome clxxi, colonne 1442) :

Inter opes et delicias populique favores,
Hoc animus recolat, hoc tua lingua sonet,
Mors dominum servo, mors sceptra ligonibus æquat,
Dissimiles simili conditione trahens

[Entouré de richesses, de délices et des faveurs du peuple, que ton âme se remémore et que ta langue proclame ceci : la mort transforme le maître en esclave, les sceptres en houes, réunissant en semblable condition les êtres dissemblables].

V. notes [12], lettre 715, pour la naissance du dauphin Louis de France le 1er novembre 1661, et [3], lettre 837, pour le malingre infant Carlos (né le 6 novembre 1661), unique fils vivant de Philippe iv et de sa seconde épouse, Marie-Anne d’Autriche, futur roi Charles ii en 1665.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Reiner von Neuhaus, le 4 juillet 1663, note 2.

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(Consulté le 19/04/2024)

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