De Adolf Vorst, le 4 novembre 1661, note 2.
Note [2]

Pour faire sourire Guy Patin convalescent (en se moquant doucement de lui, qui avait cinq ans de moins que lui), Adolf Vorst reliait malicieusement (mais sans solide justification étymologique) le verbe latin morari [attarder], qui vient de mora [retard], au verbe grec môrainein [devenir fou], qui vient de moria [folie].

Au dernier trimestre de 1661, Patin avait dû s’aliter pendant six semaines (v. le tout début de sa lettre du 13 décembre à Hugues ii de Salins), probablement victime de l’épidémie de fièvre typhoïde qui avait frappé l’Europe en 1661 (v. note [1], lettre 717).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – De Adolf Vorst, le 4 novembre 1661, note 2.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=9073&cln=2

(Consulté le 03/05/2024)

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