À Charles Spon, le 26 mars 1655, note 20.
Note [20]

Cette phrase bancale traduisait sans doute le malaise de Guy Patin face aux admirables travaux de Jean Pecquet qu’il estimait, mais sans oser le proclamer, à cause de tout le respect qu’il devait à son maître et bienfaiteur Jean ii Riolan. Alors, pour donner le change, Patin attaquait Samuel Sorbière (Sebastianus Alethophilus) pour sa lettre en faveur de Pecquet et contre les vieilles barbes de la Faculté de médecine de Paris (v. note [5], lettre 390). Il ne parlait pas des assauts bien plus rudes contre Riolan qui se trouvaient dans la seconde édition augmentée (1654) des Experimenta nova anatomica… [Expériences anatomiques nouvelles…] de Pecquet (v. note [4], lettre 360) : le traité d’Hyginus Thalassius Sangermanus (Pierre de Mersenne) et le poème Lanius ore insano [boucher à bouche folle] (anagramme de Ioannes Riolanus].

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 26 mars 1655, note 20.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0395&cln=20

(Consulté le 18/04/2024)

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