À Charles Spon, le 23 novembre 1657, note 20.
Note [20]

Eau-forte (Furetière) :

« ou eau ardente ou caustique, c’est de l’eau qui se fait par la distillation du vitriol seul, ou avec alun et salpêtre, qui est la base ordinaire des eaux-fortes, ou avec d’autres sels mêlés ensemble. Elle sert à graver, et dissout tous les métaux à la réserve de l’or. En chimie, on l’appelle en latin aqua stygia. » {a}

L’anis (Nysten) :

« est très stimulant, on le range parmi les carminatifs. {b} Il détermine un sentiment de chaleur et d’excitation bien prononcée dans l’estomac, […] et son emploi peut être favorable quand les coliques et les flatulences dépendent d’un état de faiblesse du canal intestinal, ou qu’elles sont dues à la présence de substances indigestes dans les voies alimentaires. Il serait nuisible en toute autre circonstance. L’anis s’administre ordinairement en infusion théiforme […]. On l’emploie souvent pour masquer la saveur des purgatifs. » {c}


  1. Eau du Styx.

  2. V. notule {l}, note [43] de la Leçon de Guy Patin sur le laudanum et l’opium.

  3. Comme le séné et autres potions amères.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 23 novembre 1657, note 20.

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(Consulté le 25/04/2024)

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