À André Falconet, le 13 juillet 1660, note 20.
Note [20]

Dans son récit du grand voyage de la cour, la Grande Mademoiselle n’a pas oublié la princesse Palatine (Anne de Gonzague de Clèves, v. note [10], lettre 533), dont l’étoile pâlissait fort alors, car on n’avait pas oublié ses troubles agissements durant la Fronde (Mlle de Montpensier, Mémoires, deuxième partie, chapitre iv, pages 482‑483) :

« On partit {a} de Saint-Jean-de-Luz […]. Je fus à la portière {b} avec Mme la princesse Palatine quelques journées. Comme elle était délicate, elle allait quelquefois dans son carrosse. Elle était surintendante de la Maison de la reine ; {c} elle s’était fait donner cette charge dans le temps que M. le cardinal avait besoin d’elle et qu’elle se donnait de grands mouvements à la cour. Comme elle était connue du roi par ces endroits-là, je ne sais s’ils lui étaient avantageux ; et il a paru que non, car la reine {d} nous a dit depuis qu’une des premières choses qu’il {e} lui avait dites, c’était toutes celles qui étaient arrivées à Mme la princesse Palatine, à qui il fallait faire bonne mine pour plaire à la reine mère, mais que ce n’était pas son intention qu’elle eût pour longtemps cette charge, et qu’elle {d} n’eût nulle confiance en elle. Aussi, peu de temps après, M. le cardinal acheta la charge pour la donner à Mme la comtesse de Soissons, {f} sa nièce. »


  1. Le 15 juin 1660.

  2. De mon carrosse.

  3. Anne d’Autriche.

  4. Marie-Thérèse.

  5. Louis xiv.

  6. Olympe Mancini.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 13 juillet 1660, note 20.

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(Consulté le 28/03/2024)

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