Autres écrits : Leçons de Guy Patin au Collège de France (1) : sur le Laudanum et l’opium, note 20.
Note [20]

« Pour ma part et en vérité, comme j’ai dit, je recours, dans chaque maladie, à un médicament spécifique, mais je fuis toujours le suc de pavot ; à moins que j’en vienne à l’employer en cas d’urgente nécessité. »

Le titre complet de ce paragraphe est Auriculares compositiones Andromachi numero xxiiii [Les compositions auriculaires d’Andromaque, au nombre de 24]. La citation de Patin ne diffère que par un mot (devenio pour pervenio) de la traduction latine donnée par Kühn (tome xii, page 626).

On lit aussi, plus haut (ibid. page 617), dans le paragraphe Quæ Apollonius ad aurium dolores scripserit [Ce qu’Apollonius aurait prescrit contre les douleurs des oreilles] :

Medicamenta igitur ex papaveris succo omnia sensum stupefaciunt, et ob id sane necessario cogimur ipsis uti, ubi nullum aliud mitigativum opem tulit.

[Tous les médicaments tirés du suc de pavot étourdissent donc les sens et, pour cette raison, nous sommes contraints de ne les utiliser que quand c’est strictement indispensable, quand aucun autre calmant n’a été efficace].

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Leçons de Guy Patin au Collège de France (1) : sur le Laudanum et l’opium, note 20.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8129&cln=20

(Consulté le 24/04/2024)

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