À Charles Spon, le 23 mai 1653, note 21.
Note [21]

Rosas (aujourd’hui Roses en castillan) était alors une ville forte de Catalogne, au pied des Pyrénées, dans la partie nord du golfe qui porte son nom. La place avait été prise par les Français en 1645.

Journal de la Fronde (volume ii, fo 218 ro, Paris, 2 mai 1653) :

« On mande de Narbonne, du 22 du passé, que le marquis de La Farre, gouverneur de Rosas, ayant découvert une conspiration qui s’était faite dans sa place par un officier qui la voulait livrer aux Espagnols et qui avait déjà gagné la moitié de sa garnison, moyenant dix mille pistoles qu’on lui avait promises et dont on lui en avait baillé une partie, avait fait pendre cet officier et quelques autres ; qu’il avait reçu quelque petit secours de vivres, mais non pas assez considérable ; et qu’à cause du petit nombre des ennemis, qui ne l’assiègent qu’avec deux mille hommes par terre, et trois galères et un vaisseau par mer, il espérait de pouvoir conserver la place si on lui envoyait bientôt d’autres provisions ; que pour cet effet, l’évêque d’Agde avait fait charger quantité de barques qui allaient à Marseille afin de s’y faire escorter {a} par les vaisseaux du roi. »


  1. À Rosas.

Le maréchal d’Hocquincourt était revenu de Péronne à Paris le 21 mai afin de mettre ses affaires en ordre avant de partir pour la Catalogne.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 23 mai 1653, note 21.

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(Consulté le 25/04/2024)

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