À Charles Spon, le 26 décembre 1656, note 21.
Note [21]

Dans cinq des lettres qu’ils ont ultérieurement échangées, Guy Patin et Charles Spon ont reparlé de François de Dourlens, {a} médecin d’Amiens, diplômé de la Faculté d’Angers. Je n’ai pas trouvé sa thèse dédiée à Antoine Vallot, premier médecin de Louis xiv. {b} Il était fils de Nicolas de Dourlens, {c} avocat au bailliage d’Amiens.

  • La lettre de Patin à Spon, datée du 23 novembre 1657 (v. ses notes [18] et [19]) explique la réticence du Collège des médecins d’Amiens à agréger le jeune Dourlens en raison de ses maigres connaissances.

  • Une vive dispute et un procès s’ensuivirent (v. note [21], lettre 508), où s’affrontèrent Vallot et François-Philippe Boullanger, syndic du Collège d’Amiens (v. note [13], lettre de Spon, datée du 28 décembre 1657 et le 3e paragraphe daté du 3 janvier dans celle de Patin, le 18 janvier 1658).


    1. Ici écrit Dourlan, que j’ai corrigé car Patin l’a plus tard appelé Dourlens : on retrouve une variation orthographique de même nature phonétique dans le nom de la ville de Doullens en Picardie (v. note [17], lettre 322).

    2. V. note [18], lettre 223.

    3. Le Nobiliaire de Ponthieu et de Vimeu par le marquis de Belleval (Paris, Bachelin Deflorenne, 1886, colonne 381) atteste la noblesse de la famille de Dourlens, la dit originaire du Cambrésis et en cite « Nicolas, avocat à Amiens, seigneur d’Épagny, père de : François, conseiller et médecin du roi, [et] Claude, avocat au présidial. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 26 décembre 1656, note 21.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0458&cln=21

(Consulté le 29/03/2024)

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