À Charles Spon, le 7 février 1648, note 22.
Note [22]

Les sept provinces de la « confédération belge » étaient : la Zélande, la Hollande, l’Utrecht, la Gueldre (avec le petit comté de Zutphen, v. note [50] du Borboniana 1 manuscrit), la Groningue, l’Overijssel et la Frise, qui avaient été déclarées indépendantes par l’Union d’Utrecht (1579) sous le nom de République des sept Provinces-Unies.

Les Pays-Bas étaient devenus possession espagnole lorsque Charles Quint avait recueilli l’héritage bourguignon de son arrière-grand-père, Charles le Téméraire (v. note [5], lettre 869). Les sept provinces du nord, converties au protestantisme, s’étaient révoltées l’une après l’autre à partir de 1566. La lutte menée sous la conduite de Guillaume de Nassau, prince d’Orange, surnommé le Taciturne (v. notule {d}, note [2], lettre latine 452), aboutit à la formation de la République des Provinces-Unies, dont l’indépendance, acquise dès 1579 mais sans cesse contestée par l’Espagne, ne fut reconnue qu’aux traités de Westphalie en 1648. Le nom de Pays-Bas ou Flandres (v. note [29], lettre 7) fut réservé aux provinces du sud, catholiques, qui, après quelques hésitations, avaient choisi de rester espagnoles ; leur capitale était Bruxelles.

Ces Pays-Bas dits espagnols comprenaient le Hainaut, le comté de Flandre, l’Artois, le Limbourg, le Luxembourg, le Brabant méridional, Namur, Anvers et Malines (G.D.U. xixe s. et Bertière a). Avant la scission de 1579, l’ensemble des Pays-Bas étaient dénommés les 17 Provinces.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 7 février 1648, note 22.

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(Consulté le 25/04/2024)

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