À Jean-Baptiste de Salins, le 28 mars 1651, note 23.
Note [23]

« Bacchus et ennemi de Vénus, et Vénus, ennemie de Minerve. » Guy Patin a plus loin attribué ce vers à Guillaume Du Val (v. note [19], lettre 401).

V. note [13], lettre 6, pour Minerve, déesse de la sagesse, et notule {a}, note [2], lettre latine 365, pour Vénus, déesse de l’amour.

Bacchus est le dieu romain (Dionysos des Grecs) qui naquit de la cuisse de Jupiter : il était le fruit de ses amours avec Sémélé ; mal conseillée par la jalouse Junon, Sémélé, enceinte, pria son amant de venir la voir « dans tout l’appareil de sa gloire. Jupiter résista longtemps, céda enfin aux sollicitations de celle qu’il aimait, et reparut bientôt au milieu des foudres et des éclairs. Le palais s’embrasa et Sémélé, victime de son indiscrétion, périt au milieu des flammes. Jupiter en fit retirer Bacchus par Vulcain. Macris, fille d’Aristée reçut l’enfant dans ses bras et le donna à son père, qui le mit dans sa cuisse, où il le fit coudre par Sabazins, et où il le garda le reste des neuf mois » (Fr. Noël). Établi en Égypte, Bacchus enseigna l’agriculture aux mortels, planta la vigne et fut adoré comme le dieu du raisin et du vin.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Jean-Baptiste de Salins, le 28 mars 1651, note 23.

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(Consulté le 18/04/2024)

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