Annexe : Jacob Spon et Charles Patin, premiers éditeurs des Lettres choisies de feu M. Guy Patin, note 23.
Note [23]

Virgile, Énéide, chant iii, vers 121‑124, sur Idoménée, roi de Crète :

Fama volat pulsum regnis cessisse paternis…

[Le bruit se répand {a} que, chassé, il a fui du royaume de ses pères…]


  1. La locution fama volat a changé de sens pour signifier, comme ici, « la renommée vole (de bouche en bouche) ».

V. note [6], lettre 157, pour François Henry, érudit avocat lyonnais mort en 1686, dont Guy Patin a surtout parlé, avec estime, comme éditeur des œuvres de Gassendi en 1658, mais il le vouait aux gémonies pour avoir édité celles de Paracelse (Genève, même année, v. note [8], lettre 392).

En écrivant « j’y contribuerai volontiers », Charles pouvait vouloir dire à Jacob Spon qu’il désirait : soit participer aussi à accroître la bonne renommée de son jeune ami ; soit lui rembourser de bon cœur l’exemplaire des Lettres qu’il lui demandait d’envoyer à Henry de sa part.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Annexe : Jacob Spon et Charles Patin, premiers éditeurs des Lettres choisies de feu M. Guy Patin, note 23.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8224&cln=23

(Consulté le 20/04/2024)

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