À Charles Spon, le 12 décembre 1642, note 24.
Note [24]

Édition (Genève, 1567) du Franciscanus de George Buchanan traduit en vers français (Le Cordelier… v. note [11], lettre 65). Son auteur, l’érudit calviniste français, Florent Chrestien (Quintus Septimius Florens Christianus, Orléans 1541-Vendôme 1596), était disciple de Henri Estienne et ami de Joseph Scaliger (v. note [2], lettre latine 426). Il fut précepteur de Henri de Navarre (futur roi Henri iv) et collabora à la Satire Ménippée (v. note [18], lettre 310). Outre ses traductions de Buchanan, il a notamment publié :

  • une Apologie, ou Défense d’un homme chrétien pour imposer silence aux sottes répréhensions de M. Pierre Ronsard, soi disant non seulement Poète, mais aussi maître des Poètastres. Par laquelle l’Auteur répond à une Épître secrètement mise au devant du Recueil de ses nouvelles Poésies (sans lieu ni nom, 1564, in‑4o) ;

  • et des Epigrammata ex libris Græcæ anthologiæ a Q. Septimio Florente Christiano selecta, et Latine versa. Sive Florilegium Latinum ex Græco Florilegio. Accessit Musæi Poëmatium versibus ab eodem expressum [Épigrammes tirées de l’Anthologie grecque, que Florent Chrestien a choisies et traduites en latin ; ou le Florilège latin tiré du Florilège grec. Le même auteur y a ajouté le petit poème de Musæus traduit en vers latins] (Paris, Robert Estienne, 1608, in‑8o).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 12 décembre 1642, note 24.

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(Consulté le 19/04/2024)

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