À Charles Spon, le 17 septembre 1649, note 24.
Note [24]

« Pline a aussi fait mention de l’océan Sérique » en ces termes (Histoire naturelle, livre vi, chapitre xv ; Littré Pli, volume 1, page 244) :

Agrippa Caspium mare, gentesque quæ circa sunt, et cum his Armeniam determinans, ab oriente Oceano Serico, ab occidente Caucasi jugis, a meridie Tauri, a septemtrione OceanoScythico, patere qua cognitum est, cccclxxxx m. passuum, in longitudinem : cclxxxx m. in latitudinem prodidit.

« Agrippa, fixant les limites de la mer Caspienne, {a} des nations riveraines et de l’Arménie à l’océan Sérique du côté du levant, à la chaîne du Caucase du côté du couchant, à celle du Taurus du côté du midi, à l’océan Scythique {b} du côté du nord, dit que la mer Caspienne a en longueur, autant qu’elle est connue, 490 000 pas, en largeur 290 000. » {c}


  1. La Caspienne est une mer intérieure (371 000 kilomètres carrés) bordée, du sud à l’est, par l’Iran, l’Azerbaijan, la Russie, le Kasakhstan et le Turkmenistan. La Volga est le principal fleuve qui s’y déverse.

  2. Immense mer imaginaire qui couvrait la Sibérie (v. notule {d}, note [2], lettre latine 475).

  3. Cette description antique désigne l’océan Sérique comme étant la mer d’Aral, en Asie centrale. Les Anciens ne concevaient apparemment pas qu’une mer pût être fermée.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 17 septembre 1649, note 24.

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(Consulté le 19/04/2024)

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