Note [24] | |
Le 6 avril à cinq heures du matin, le lieutenant civil, Dreux d’Aubray, et le chevalier du guet (v. note [53] du Borboniana 4 manuscrit) arrêtaient la duchesse de Bouillon qui s’était évadée le 22 mars de son hôtel du Marais où elle était assignée à résidence, sous la garde négligente du sieur de Carnavalet (v. note [9], lettre 223). Elle était cachée au faubourg Saint-Germain dans la maison d’un secrétaire du roi où logeait le résident de Pologne, Isaac Bartet (v. note [36], lettre 549), « français de nation ». Le lendemain, on l’enferma à la Bastille. Dubuisson-Aubenay (Journal des guerres civiles, tome i, page 243, avril 1650) :
Bartet rejoignit la duchesse au cachot le 9, puis Mlle de Bouillon, sa belle-sœur, fit de même le 14 (Journal de la Fronde, volume i, fos 197 vo, 200 vo et 202 ro). |
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Correspondance complète et autres écrits de Guy Patin, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 10 avril 1650. Note 24
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